Les changements climatiques sont une réalité confirmée qui exige des actions immédiates pour réduire les gaz à effet de serre (GES). C’est pourquoi en 2011, parallèlement à son Plan d’action sur les changements climatiques (PACC), le Québec s’est doté d’objectifs visant les GES dans sa nouvelle politique sur la gestion des matières résiduelles : bannir la matière organique des lieux d’élimination d’ici 2020 et en valoriser 60 % d’ici 2015 par la biométhanisation, le compostage et l’épandage des matières résiduelles fertilisantes.
En 2010, la Ville de Saguenay a mandaté la Chaire en éco-conseil de l’UQAC pour évaluer l’empreinte carbonique (le bilan des sources moins les puits et les émissions évitées) attribuable aux différents modes de gestion de ses biosolides, à partir des données primaires disponibles et dans une perspective de cycle de vie – soit de l’usine à la fin de vie.
Un article, présenté par Claude Villeneuve, professeur titulaire et directeur de la Chaire en éco-conseil et Pierre-Luc Dessureault, éco-conseiller et chargé de projet, décrit les résultats obtenus ainsi que les conclusions des chercheurs.
Ils concluent notamment que l’usage agricole des biosolides, avant ou après compostage ou méthanisation, contribue significativement à réduire les émissions de GES comparativement à l’enfouissement et à l’incinération.
Aimez-vous cette nouvelle?